Blade Runner 2049

K est un réplicant Blade Runner et on lui donne comme mission de trouver et de supprimer, un enfant qui aurait été engendré par deux réplicants, chose jusqu’alors impossible…

Blade Runner 2049 est le 9ème film de Denis Villeneuve. Il sort en 6 Octobre 2017 avec un budget de 150 M $ et à rapporté plus de 260 M $. C’est donc un film bénéficiaire mais ce n’est pas non plus le succès phénoménal annoncé. Le Blade Runner initial avait coûté 28 M $ et avait rapporté 33 M $ soit un score de rentabilité de 1,17 là où le score du Blade Runner 2049 a eu un score de 1,77.

10 Films notables sortis la même année : Au revoir là haut, Valérian et la cité des milles planètes, Le sens de la fête, Dunkerque, Les heures sombres, Get-Out, Split, Les Gardiens de la Galaxy 2, Mother !, Planète des singes III.

C’est parti pour le test.

Scénario

8 / 20

Le film débute par un survol de la ville futuriste, ce qui nous renvoie bien sûr au premier Blade Runner.

Un homme, K, arrive dans une ferme futuriste. Il y attend le fermier. Celui ci ne tarde pas à arriver et sentant que K est un blade runner un combat s’engage. On comprend par rapport à la force de l’assaut, ils passent notamment littéralement à travers les murs, que K et son adversaire ne sont pas humains. Tout deux sont des replicants.

K rentre au QG, fait son rapport, ce qui nous confirme bien que c’est un replicant et il va fait son compte rendu à sa supérieure. Celle ci lui confit une mission, il doit retrouver un enfant né de deux replicants. Que cet enfant existe encore ou pas, il doit tout faire disparaitre, personne ne doit jamais savoir son existance, l’humanité en dépend.

Ok. Qu’est ce qu’on peut déjà constater dans cet introduction ?

L’objectif est donné très rapidement, ce qui est agréable mais qui peut toujours, si on a pas une succession de rebondissement, vite faire s’enliser l’histoire.

Et autant le dire tout de suite, ce sera une mauvaise idée. Le film va progresser trop lentement pour qu’il y ait réellement une histoire tendue. Et le problème supplémentaire, c’est que le film fait 2h40… Qu’on se le dise, pour tenir, il faut avoir but du café.

On apprend pas grand chose de K, si ce n’est qu’il suit le réglement et qu’il n’a pas l’air de s’épanouir dans son travail. Il n’y a pas un soin apporter à sa présentation.

Finalement l’histoire est assez linéaire.

Et si on avance rapidement dans le déroulé voici ce qui se passe :

  • On va continuer par suivre K dans son quotidien, on le voit en couple avec une fille virtuelle qui s’appelle Joi. Ce qui nous permet d’avoir un peu plus d’empathie pour se personnage.
  • On va comprendre qu’il y a un autre organisme qui est pro-vie entre Replicant qui va mettre sur les traces de K un agent, une femme, elle même réplicante.
  • K va comprendre que l’enfant qu’il recherche a bien vécu et que par contre il avait deux sexes. Peut être des jumeaux ?
  • K va croire que c’est lui, un des jumeaux, il va se mettre en recherche de son père potentiel qui n’est autre que Deckart (le héros du premier blade runner)
  • Il va trouver Deckart, mais celui ci va se faire enlever par les adversaires et notamment la replicante antagoniste / par la même occasion Joi est détruite lors de la bataille.
  • K va apprendre par un autre groupuscule qu’il n’y a eu qu’une naissance et que c’était une fille. K est déçu, il comprend aussi que la fille en question est une femme qui crée des souvenirs.
  • K sauve Deckart des griffes de la réplicante qu’il tue et va ensuite emmener ce dernier voir sa fille.
  • K meurt des blessures qu’il a obtenu de la réplicante.

Fin.

Je ne réduis qu’à peine la narration, il y a des scènes de dés-errance, des scènes de masturbation philosophique avec le créateur des Replicants procréateurs. Mais tout ça n’est que du décorum et ne fait pas progresser la narration.

En réalité, il ne se passe pas grand chose dans ce film et c’est bien ce qui  déplut à la plupart des spectateurs.

Alors le scénario est il bon à jeter à la poubelle ?

Non. Il y a des thèmes abordés qui sont intéressants et qui seront traités dans la rubrique « sens et profondeur » inauguré pour ce film.

Car il est emblématique de ce que peut donner un scénario mou et avec des faiblesses mais qui pourtant tentent de faire sens.

Reste que le rythme, d’un point de vue pragmatique en patit, les personnages eux, sont assez bien traîtés, même si, nous en reparlerons dans la rubrique « comédien » ils n’ont pas trouvés les meilleurs interprètes pour pouvoir donner tout leur potentiel.

Il y a de belle scène, celle où K croit rencontrer son père, celle où Joi meurt, la scène d’amour entre K et Joi, la scène où K apprend qu’il n’est pas l’élu, la mort de K alors que son « père » va vivre une seconde vie avec sa fille retrouvée.

Donc il y a une tentative de faire bien, il y a parfois des films où le scénariste nous prend pour des cons, ce n’est pas le cas ici, on sent un respect pour l’oeuvre initiale et une volonté de trouver son ton personnel, ce qui est une bonne chose.

Reste que le rythme est douloureux. Le premier Blade Runner n’était pas non plus un film qui allait à cent à l’heure, on peut aussi se dire que c’est pour coller avec son illustre ancêtre. Peut être. Reste que d’un point de vue spectateur, le temps est long.

Un scénario sans grosse invraisemblance, sans fausse note par rapport au premier, mais aussi sans rythme. Que c’est long ! Reste qu’il y a de belles scènes qui arrivent à nous faire trouver le temps moins long.

Sens et Profondeur

17 / 20

Blade Runner 2049 tente des choses. Ce film tente d’être une sorte de fable philosophique.

Le film parle de la naissance et d’illusion, il y a beaucoup d’élément qui me font pencher sur ce point :

  • La femme

La femme incarne la naissance, c’est elle qui permet l’enfantement. Et il y a une déclinaison de femme de ce film.

Il y a la femme d’affaire, froide et calculatrice, incarnée par la patronne de K qui cherche à supprimer l’enfant.

Il y a la femme guerrière (une sorte de femme fatale) qui est la réplicante qui traque K, qui cherche à récupérer l’enfant.

Le professeur qui crée les souvenirs est une femme enfant, elle ne crée d’ailleurs que des souvenirs ne dépassant pas les 7 ans, et comme elle dit : il faut mettre beaucoup de soi dedans.

Il y a la femme aimante, incarnée par Joi, où le sentiment prédomine, qui d’ailleurs se réjouit que K soit peut être l’enfant élu.

Il y a la femme amante où le sexe prédomine, c’est la prostituée que croise K.

On appréciera d’ailleurs que ces deux dernières femmes doivent s’entremêler pour que K parviennent à faire l’amour. La scène subitement prend un autre sens.

Il y a enfin des bouts de femme un peu partout dans le film. Il y a les pieds de la danseuse holographique qui piétine les passants, il y a le corps gigantesques de Joi holographique. Il y a aussi des statues de femme dans la zone en quarantaine.

  • L’eau

L’eau est la source de la vie, parce qu’elle est indispensable à la vie mais aussi parce qu’elle est présente lors de la naissance, avec le liquide amniotique (que l’on voit d’ailleurs dans le film)

Il pleut très régulièrement.

Le créateur (de vie) est entouré d’eau.

La scène d’affrontement finale entre les trois réplicants (Deckart, K et la nana) se passe en bord de mer, et la capsule est frappée par les vagues.

  • L’illusion

Il y a le réel, c’est les humains, et l’artificiel que l’on nommera illusion, car il y a l’illusion du réel. Et le sujet du film est une illusion (le replicant) qui cherche à prendre corps (en devenant comme un humain)

K va avoir l’illusion d’être un humain, il va d’ailleurs avoir l’illusion d’être le fils de Deckart.

Les hologrammes que l’on voit dans les rues.

Joi est un hologramme

Rachel qui est l’illusion de la vraie

Les faux souvenirs de K

Lors de la scène de combat entre K et Deskart, il y l’apparition d’Elvis, Maryline Monroe, comme des fantômes d’un passé révolu, idem, ce sont des hologrammes, une illusion.

Et dans une certaine mesure on pourrait si on voulait pousser la réflexion plus loin dire que l’eau si présent dans le film est un peu aussi d’illusion. L’eau ne renvoie pas le reflet fidèle du modèle, l’eau peut se troubler, et le reflet enfin n’est jamais qu’une réplique du réel et n’a pas de corps. J’ai gardé celui ci à la fin parce qu’il est un peu moins concret comme argument (pourtant il permet une fin intéressante, on verra plus bas)

  • Et enfin le personnage qui cumule tout :

La fille de Deskart est la clef de tout ça, elle est l’illusion, la femme, et la non-femme.

Elle est réplicante, de part ses parents, mais elle est issue de leur union, donc on peut en déduire qu’elle peut procréer, donc elle est femme, et enfin elle donne l’illusion d’être une femme normal, alors qu’en réel elle est plus, et elle crée, ironie suprême de faux souvenirs, une nouvelle illusion, mais aussi une création (une naissance).

Dernier point sur ce thème la scène finale qui permet de faire un pont entre la fin d’une illusion, K sait que c’est pas l’élu, et alors que lui meurt Deckart retrouve sa fille, dont il n’avait aucun souvenir, alors qu’elle, son travail c’est d’en créer, et c’est la naissance d’une nouvelle relation entre eux d’eux. Il y a fin de quelque chose et le début d’une autre, c’est d’ailleurs assez drôle, car bien souvent c’est le nouveau personnage d’une série qui fait la relève avec l’ancien qui décède. Ici Deckart survit, et le nouveau, K, décède.

Enfin le point sur l’eau qui peut faire sens ici. C’est le seul moment du film où il neige. Si le passage sur l’eau cité plus haut a été validé par vous, on pourrait se dire que l’illusion (l’eau) prend corps (naissance) en tombant en neige (solide et non plus en liquide). C’est ce que représente la fille de Deckart.

Et enfin dernière remarque :

Il est intéressant de constater qu’il n’y a que très peu d’humain dans ce film, il n’y en a que trois principaux : la patronne de K, le dieu créateur, et la prostituée. Il y a une ironie dans le fait que des Replicants doivent travailler au contraire de leur intérêt. K et la replicante sont quand même envoyer pour empêcher l’émancipation de ce qu’ils sont. Alors que le créateur qui est un homme, va lui essayer d’aller dans ce sens ce qui peut entraîner la fin de l’humanité.

Une intéressante réflexion sur la naissance, et un bel effort de symbolique.

Lumière

17 / 20

La lumière est un des très bon point de ce film. Elle est tout d’abord très travaillé, et nous immerge bien dans le film. Ensuite elle permet également de faire une connexion avec le premier Blade Runner, ce qui n’était pas facile vu la qualité de la lumière initiale.

Il y a des prises de risques à signaler et à féliciter, c’est l’ouverture de l’arène du film. Dans le premier, nous restions en centre ville, et c’est d’ailleurs aussi pour cette raison que la fin alternative en bord de foret était si horrible. Nous sortions complètement d’une ambiance oppressante pour une fin qui se voulait optimiste mais qui réussissait surtout à faire une énorme faute de goût.

Ici, de nouveau environnement sont créés, j’en reparlerait dans la rubrique direction artistique, mais le moins que l’on puisse dire sur la lumière, c’est qu’elle créée de nouvelle zone lumineuse sans jurer. On a des passages de jour, là où il n’y en avait pas dans l’autre. Il y a des passages en périphérie de la ville, et il y a même une zone irradiée où il y a une dominante très orange et ça raccorde ! C’est du beau boulot, les gars à l’image se sont posés les bonnes questions à l’image.

Après le petit bémol, serait certain passage, volontairement sous éclairé, pour faire du silhouettage, bien tenté mais pas toujours très lisible. Mais c’est du chipotage.

Un très beau travail qui parvient à se distinguer de son aîné tout en lui restant fidèle, ce qui est suffisamment fort pour le souligner, tant la barre initiale était haute.

Direction Comédien

8 / 20

Alors c’est clairement pas le point fort. Je ne suis pas un fan de Ryan Gosling mais si je sais saluer une performance quand j’en vois une, comme dans The Nice Guys, mais là, on retrouve le monolithe inexpressif de Drive.

Alors certains diront qu’il exprime beaucoup en faisant le minimum, ces personnes, sauf leur respect, projettent beaucoup trop qu’elles ne ressentent réellement ce que nous fait ce bon vieux Ryan. Il essaye, ça se voit, il aimerait donner, ça se voit aussi mais ça tombe à plat. Et quand on lui laisse plus d’espace pour exprimer plus librement ses émotions, comme le moment où il s’énerve (pourtant une des émotions les plus faciles à simuler) et bien c’est ridicule. On a envie de rire à ce moment, c’est clairement pas bon signe. Et que dire de la scène finale qui se veut être un hommage à Rutger Hauer ? Le comparatif n’est pas en sa faveur. Et de la scène où il apprend qu’il n’est pas le fils de Deckard ? Tant de potentiel sur cette scène, même Keanu Reeve dans Matrix, quand on lui annonce qu’il n’est pas l’élu s’en tire mieux.

Le rôle était pourtant étoffé et les situations variées, mais il passe à côté.

Et Harrison Ford ? Il exprime plus, ce qui n’est pas un exploit, mais c’est pas la folie non plus. Lui aussi essaye, parce que là aussi, il y a des plages de jeu, il y a des moments qui se veulent touchants, mais Harrison est au taquet et la sauce ne prend pas, en ça, les deux comédiens sont raccords. Reste que, et c’est personnel, Harrison a un quotas sympathie qui rend le personnage plus agréable.

Robin Wright campe le rôle de femme forte qu’on lui connaît pour peu qu’on regarde House of Card. C’est crédible, c’est efficace, mais elle navigue en terrain connu. Pour ce dernier point, c’est pas sa faute, on l’a campé dans ce rôle là, elle n’a fait qu’accepter et le contrat est rempli. Mais pas de folie là non plus.

Jared Leto maintenant, lui pour le coup, on sent que son rôle l’emballe, mais là où les deux comédiens déjà cités sont dans le trop peu, lui a tendance à en faire un peu trop, son personnage est pour autant lisible et intéressant quoi qu’un peu trop énigmatique et pas assez exploité, mais là encore le problème vient plus de l’écriture.

La femme de main, Sylvia Hoeks en femme à poigne. Pourquoi pas. Ca ne marche pas tout le temps, et je pense que c’est notamment une faiblesse du scénario. Elle est dans le minimalisme aussi et parfois on frole aussi le ridicule notamment la scène de baston final. Reste qu’elle limite la casse dans les non dit, bien plus que ses partenaires masculins.

Mais celle qui est une révélation pour moi est Ana de Armas. Elle est touchante et exprime beaucoup avec un personnage qui a tout d’un faire valoir. Elle rend son personnage mémorable comme Brad Pitt avait réussi le tour de force sur True Romance.

Rien de fabuleux, les comédiens avaient en moyenne de beaux rôles, mais n’ont pas les capacités nécessaires pour donner plus, à l’exception notable d’Ana de Armas, véritable révélation du film.

Réalisation et Mise en Scène

15 / 20

Denis Villeneuve s’est attaqué à du lourd : faire au moins aussi bien que Ridley Scott au meilleur de sa forme. Alors paris réussi ?

Je ne pense pas. Mais ce n’est pas un échec ni même une honte. Ridley Scott était un géant à ce moment là et Blade Runner est réellement incarné par cette tristesse et cette mélancolie, lié sans doute à la perte de son frère. Ici le film n’est pas incarné. Il est beau, il y a même des plans qui pourraient sans rougir faire parti du premier Blade Runner et en ça, c’est un succès.

Il y a des scènes mémorables qui resteront, comme la scène d’amour entre Joe et Joi.

C’est juste brillant et d’après moi, la meilleure scène du film. Mais la scène avec le vaisseau qui prend l’eau et l’attaque de K avec Luv est sympa même si un peu trop surréaliste, elle n’en demeure pas moins marquante, l’affrontement entre Joe et Deckard est amusante également avec les hologrammes des stars d’antan a une résonance intéressante dans la scène.

C’est original, et c’est bien mené.

Maintenant même s’il y a des plans qui sont élégants, il manque parfois la magie de certain plan du premier, qui encore maintenant, me scotche littéralement.

Blade Runner reste Blade Runner parce qu’il est incarné, ici Blade Runner 2049, nous avons un beau film, bien filmé, avec quelques scènes marquantes mais un film qui ne recréait pas l’alchimie envoûtante du premier. Reste que c’est un très bon Villeneuve.

Travail Sonore

14 / 20

Une belle musique signé, entre autre, Zimmer. On se rapproche de ce qu’avait fait Vangelis. On retrouve une musique aérienne qui tend à vous déprimer.

Mais là encore, Vangelis c’est Blade Runner.

C’est comme changer le thème de Star Wars, c’est compliqué pour ne pas dire suicidaire. Ici, on est dans un film qui se veut différent du Blade Runner d’origine, alors on comprend qu’on a une musique qui s’en inspire et qui ne fait pas fausse note avec son illustre ancêtre. Reste qu’à la différence du premier, on oublie rapidement la musique, là où l’ancienne composition vous collait à la peau comme un parfum.

Les bruitages sont bien travaillés, on croit à l’univers sonore. A noté pour ceux qui se le demande que le son de lancement de Joi est le thème de Pierre et le Loup. Quant aux doublages de la VF, ils sont très bons et le doubleur de K améliore le jeu de Ryan Gosling…

Bon travail, on reste dans l’hommage sans singer l’original.

Direction Artistique

18 / 20

Du gros boulot ! Comme dit dans la rubrique « lumière » l’arène du film s’est agrandi et rien ne dénote. On reste dans Blade Runner alors que nous sortons de la métropole. Les fermes avoisinantes sont crédibles avec un habille mélange de vieux et de moderne. Le centre ville est identique à la représentation que l’on se faisait de la ville du premier Blade Runner.

Même si l’ensemble est modernisé et est poussé plus  loin dans l’intrusion des pubs par exemple, avec des hologrammes gigantesques en plein milieu de la foule, c’est une très bonne idée qui nous émerveille autant qu’elle nous effraie.

L’intérieur des appartements est aussi très bien pensé et crédible, avec le bras articulé pour l’apparition de Joi notamment.

Les ruines de l’ancien monde sont également bien rendues, avec ces statues géantes de corps de femme, il y a quelque chose qui fait allusion aux ruines babyloniennes et à la fin d’une période de déchéance très bien venue dans un film comme Blade Runner.

Je suis en revanche moins convaincu par le design de l’hotel dans lequel se trouve Deckard, un peu trop vieux et décalé par rapport au contexte, mais il y a quelques éléments modernes qui le rendent crédibles, même si je suis personnellement moins fan. Idem pour la base du créateur, même si l’effet de reflet d’eau sur les murs est sympa, l’ensemble fait bien vide pour une sorte de laboratoire et de zone de controle. On est dans le symbole, on le comprend, mais c’est pas le plus convainquant.

Un excellent travail qui dénote d’un gout sûr et d’une bonne compréhension de l’univers initial.

Effets Spéciaux

19 / 20

Les effets spéciaux, sans surprises, sont excellents. Ils contribuent pour une large part à rendre le film crédible, agréable, et spectaculaire. Il n’y a pas un effet moins réussi qu’un autre, il y en a même qui sont bluffants comme le retour de Rachel.

Les décors sont hyper réalistes, on ne sent pas le studio. Les cascades et autre scènes de combat sont bien gérer et rien ne nous sort de l’imaginaire du film.

Un de mes effets préférés est le moment où le docteur recrée les souvenirs, tout semble à la fois réaliste et plausible, c’est du grand art.

Magnifique.

EN RESUME

BLADE RUNNER 2049 est :

– un très bon Denis Villeneuve

– un film symbolique

– composé d’une intrigue lente

– un film de 2h40

– doté de scènes marquantes

– de scènes gâchées par le jeu de Ryan Gosling

– un film avec Ana de Armas, un nom à suivre

– avec Harrison Indiana Ford

– composé d’une magnifique lumière et direction artistique

– fait avec gout, par des amoureux de Blade Runner

– un film qui passe derrière un film culte et ça c’est chaud

– une suite qui n’atteint jamais l’alchimie du premier

– une suite qui n’invente rien mais qui rend un bel hommage

un film à voir

Note Finale

14,5 / 20

Bilan

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(Et qui est pourtant essentiel pour réussir)

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