MARC DESTI
» Si en partant de rien, il y a des gens qui ont réussi, pourquoi pas moi ?… »
» C’est à l’age de 12 ans que j’ai eu envie de devenir réalisateur. Mais, venant d’un petit village, n’ayant aucune connexion dans ce milieu, j’ai rapidement compris que ce milieu me serait inaccessible.
Mais à 15 ans, l’envie de faire du cinéma, et l’adolescence vous donnant des ailes, je me suis dit ; après tout, Steven Spielberg a bien dû se dire alors qu’il était jeune ; « J’adore ce métier de réalisateur, il y a des gens qui ont réussi en partant de rien, pourquoi pas moi ? » Je me suis nourri de cette réflexion, et j’ai décidé que désormais je mettrai tout en oeuvre pour y arriver.
J’ai fait une école de cinéma, l’ESRA, j’ai réalisé des cours métrages avec le peu d’argent que j’avais, je suis passé par toutes les galères possibles.
Et je me suis rendu compte que malgré les prix que je pouvais gagner avec mes films, malgré les galères surmontées, il y avait une sorte de mur de verre qui m’empêchait d’aller plus loin.
La situation semblait bloquée.
VA A L'ESSENTIEL, PASSE A L'ACTION
Puisqu’il y avait un barrage, vu qu’on ne voulait pas me laisser rentrer, j’ai décidé de créer ma propre chance.
Premièrement, je ne ferai plus mes démarches en tant que personne, mais avec une structure. Une société de production, sans un sou en poche n’aurait pas de sens. Aussi je crée une société de location de matériel audiovisuel, Cine-Loc avec une idée simple en tête qui me permet de démarrer sans un seul investissement.
Rapidement, je me fais du réseau professionnel. Des années plus tard, je rachèterai une société de production, Ilkino et en crée une au Maroc. Mon réseau professionnel est alors très étendu.
Et alors que je suis sûr le point de réaliser mon premier long métrage, je regarde le chemin parcouru : avoir pu réaliser des films dans différents pays du globe, tourner avec d’incroyables techniciens, avoir pu collaborer avec Patrice Leconte et Jean-Pierre Jeunet, avoir pu aller sur de grosses productions américaines comme Game of Thrones ou travailler avec de grande marque comme Disney.
Je me dis que j’ai eu beaucoup de chance. Et je repense à ce petit garçon de 12 ans à qui on a fait comprendre que le cinéma ce n’était pas pour quelqu’un comme lui. Et je me dis qu’au moment où j’écris ces lignes, il y a sans doute des jeunes qui veulent démarrer dans ce milieu et qui n’ont pas de réseau.
Si tu fais parti de ceux là, j’aimerai t’aider à éviter les galères que j’ai pu subir. Parce que le talent n’appartient pas à une caste, je veux faire sauter ce mur de verre dont j’ai été victime pour donner la chance à ceux qui le désir.
L’idée innovante de ma formation vient de cette envie. »
5
Entrepreneur dans l’âme, je possède 5 entreprises, deux sociétés de productions, une société de location de matériel audiovisuel, une société de formation et une maison d’édition.
20
Ayant commencé à tourner des films très tôt, je cumule 20 ans d’expérience dans l’audiovisuel.
40
Entre les tournages de fictions de mes propres films, les pubs, les films d’entreprise, les documentaires, je peux dire avoir fait au moins 40 tournages.