Star Wars 7 : Le réveil de la Force

Rey est une pilleuse d’épave de vaisseaux spatiaux, elle va croiser le chemin d’un droïde porteur d’un message capital pour la survie de l’univers, elle va décidé d’escorter ce messager à bon port…

STAR WARS VII est le 5ème film de JJ Abrams. Il sort en Décembre 2015 avec un budget de 200 000 000 $ et en a rapporté pour le moment 850 000 000 $ le plaçant comme LE film ayant fait le plus d’entrée au monde.

10 Films notables sortis la même année : Mission Impossible 5, Jurassik World, Chappie, Vice et Versa, Fast and Furious 7, Terminator Genesis, Mad Max Fury Road, James Bond Spectre,  Petit Prince, Avengers 2

C’est parti pour le test.

Histoire

6 / 20

L’histoire est balisée, elle reprend la trame de l’épisode IV. Un droïde contient un secret pouvant (encore) causer la perte de l’Empire. Une personne de peu va tomber sur le droïde et va se sentir animé d’une mission : sauver la galaxie. Pour cela il suffit de retrouver les résistants (anciennement les rebelles) pour qu’ils puissent exploiter les données du droïde. Et accessoirement trouver Luke Skywalker.

Ce n’est clairement pas sur un pitch pareil que l’on peut vendre un film, surtout quand celui ci a déjà été fait ! Et quarante ans avant ! Disons que ce qui donnera le plus envie aux spectateurs d’aller voir ce film, ce sera plus la licence Star Wars que l’histoire de ce dernier. A moins bien sûr que cet univers vous soit étranger et dans ce cas vous serez peut être intéressé au premier abord, mais vous allez vite déchanter j’en parle juste après en abordant le scénario.

Une histoire qui repose sur le succès des précédents Star Wars et qui n’a pas suffisamment d’originalité pour susciter l’intérêt par elle seule.

Scénario

2 / 20

Comme annoncé plus haut je parlais de désenchantement et je vous rassure, il sera au rendez vous. Pour les fans bien sûr, mais pas que.

Car le film est un grand n’importe quoi scénaristique écrit avec les pieds pour des personnes qu’ils estiment incapables de distinguer un sabre laser d’un jouet en plastique. Nous procéderons comme d’habitude par ordre chronologique. Si vous n’avez pas vu le film, passez votre chemin, toutes cette rubrique n’est que du spoil.

A l’apparition du générique Star Wars, l’émotion est toujours présente, la musique nous aurons l’occasion d’en reparler dans la rubrique son, y joue pour beaucoup, mais restons sur le scénario pour le moment car c’est lui qui nous préoccupe et il est… préoccupant. On apprend dès les premières lignes de texte que l’Empire (ou ce qui ressemble à l’Empire) est toujours vivace et continue de faire régner la terreur sur la galaxie. Tiens donc, j’étais convaincu qu’à la fin de l’épisode VI Luke avait renversé le grand Maître du mal qu’était l’Empereur ainsi que son bras droit le célèbre Dark Vador ? Les rebelles n’avaient pas juste remporté une bataille, mais bien la guerre, j’en veux pour preuve l’accumulation d’image (rajouté dans les dernières versions du VI) de peuple célébrant la victoire à travers l’Univers. Or ici, oubliez ce que vous avez vu, l’Empire est toujours puissant et pas qu’un peu, ils recrutent toujours autant (des millions de stormtroopers, de nouvelle unité, etc…) et ils sont même sur le point de mettre sur pied une nouvelle super arme de destruction massive, très très volumineuse, donc autant dire qu’ils ont des ressources.

Donc l’Univers est mal parti (et la crédibilité du film avec lui) nous découvrons une planète désertique qui n’est pas sans rappeler Tatouine où des stormtroopers s’abattent sur de pauvres villageois. Ils cherchent le droïde (cf l’histoire plus haut) le nouveau BB8 qui est la nouvelle coqueluche de Star Wars, il est tout mignon tout rond, il fait des sons sympathiques, il sera, à n’en pas douter, un des personnages favoris des enfants. A noter que ce BB8 était le projet initial de R2D2 mais que sa réalisation aurait nécessité des moyens délirants à l’époque, donc le projet avait été annulé.

Poursuivons, nous croisons un résistant qui tente de fuir avec le BB8. Mais qui se fait chopper par le Dark Vador nouvelle génération. J’ai nommé Kilo Ren. (Nous reparlerons du nom du personnage et du design de son personnage dans la direction artistique.) Le résistant va tirer avec son blaster sur Kilo. Et Kilo, trop badasse, retient le laser dans les airs par la Force. La trouvaille est intéressante, Dark Vador lui à l’époque déviait les tirs, ici lui stoppe les lasers dans les airs, autant dire qu’il a du level notre Kilo. Nous y reviendrons.

 Le résistant est amené dans le vaisseau de Kilo laissant derrière lui le BB8 qui doit trouver quelqu’un qui pourrait l’aider. C’est utopique de la part de son Maître, l’Univers est grand, il y a beaucoup de gens mal intentionnés dans l’Univers de Star Wars, mais bon on va dire qu’il n’a pas trop le choix.

Pendant la bataille nous rencontrons un nouveau protagoniste. C’est un stormtroopers traumatisé par la guerre. Ce personnage aura son importance, c’est Fine, un déserteur de l’Empire.

Alors re-problème, les Stormtroopers ne sont plus des clones dans cet opus mais des enfants enlevés à leurs parents et formés à se battre. Donc c’est un peu des spartiates, des types qui ne vivent que pour le combat et on peut être sûr que l’Empire ne prendrait pas le risque d’avoir une chochotte ou un homme psychologiquement faible dans ses rangs. D’autant que notre déserteur a au moins 25 ans. Je pense que l’Empire aurait largement eu le temps de se rendre compte que ce type était douteux et l’aurait viré de l’Empire, s’il ne le tuait pas carrément.

Donc c’est avec un effort certain que l’on suit ce type, Fine, qui est, en plus, un trouillard de première tout du long de la première partie du film.

Nous arrivons au personnage centrale de l’histoire, la nouvelle recrue de cette saga Star Wars, la sensuelle, Ray… J’ai entendu Ray ? Comme Raymond ? Non, non Rey. Comme rayon de lumière. Ah. Nous reviendrons sur le stylisme des personnages. Quoi qu’il en soit nous suivons la bien nommé Rey dans les décombres de vaisseaux qu’elle pille. Oui parce que c’est une pilleuse de tombe nouvelle génération. Yes, pourquoi pas.

Pendant ce temps là Kilo (vraiment difficile d’être sérieux avec un nom pareil) est en plein interrogatoire avec le Résistant qui a toujours le mot pour rire, il est détendu le type après un interrogatoire musclé. Pas réaliste mais on va mettre ça sur le dos de la volonté de mettre de la coolitude (quel mot horrible) dans les personnages. Notre Kilo va alors passer à la vitesse supérieure il va utiliser la force pour le faire parler. Pourquoi ne pas l’avoir fait avant ? D’autant que ça marche. On note au passage que Dark Vador, lui même, n’avait pas utilisé cette méthode très efficace visiblement sur la Princesse Leia, ce qui veut dire que notre Kilo a des ressources que n’avait pas Dark Vador. Nous en reparlerons.

Notre résistant cool s’échappe grâce au flippé Fine. Ils s’échappent de la base ennemie et se crache sur la planète désertique où se trouve BB8 et Rey.

Problème : notre résistant cool est introuvable dans les décombres du vaisseau excepté son blouson. Fine part donc seul et retrouve dans le désert, le village où se trouve Rey et le droïde. Il a de la chance jusque là, le vaisseau se crache non loin du village, Rey qui est tout le temps dans les épaves de vaisseaux se trouve au village à ce moment là. Mais bon les hasards sont nombreux sur toute la saga Star Wars, ce n’est pas l’apanage de celui ci.

C’est donc la première rencontre entre nos deux persos principaux. On comprend rapidement qui va porter la culotte dans le couple, la nana déboîte des mercenaires sous les yeux de Fine impuissant. Outre que cette tendance à faire des personnages féminins très très forts et des mecs tout juste bon à tenir un blaster est un peu lourd et me fait penser à la tendance inverse des années 80 où c’était la nana qui était là pour la déco. C’était sexiste, mais là c’est la même chose, mais dans le sens inverse.

Passant ce constat nous les voyons fuir car l’Empire les a repéré. Malgré la maladresse de Fine qui s’évertue à vouloir prendre la main de Rey qui ne veut pas s’en laisser compter, elle se veut indépendante. On comprend bien sûr tout de suite dans quelle direction va se diriger leur relation.

Et là nous allons attaquer le début de la fin. Le film fait 2h15, nous sommes à 30 min du début et c’est déjà le début de la fin. C’est à partir de là où les blagues vont se succéder.

Ils fuient donc, les troupes de l’Empire aux fesses. Et bim, ils tombent sur le Faucon Millénium entreposé en périphérie de Village. What ?! Première question : que fait il là ? Deuxième question : comment Han Solo a pu l’égarer ? Et enfin : comment peut il encore voler ? Parce que nos héros vont pénétrer, natures, dans le vaisseau pas verrouillé et ils vont décoller sans plus de difficulté. Rey annonce même que le vaisseau est entreposé là depuis des dizaines d’année sans voler. Lorsqu’on voit l’état poussièreux du vaisseau on se demande comment il est encore en état de fonctionner. En plus : comment se fait il qu’elle sache le faire voler ? Elle pille les épaves d’accord mais elle n’est pas pilote pour autant. C’est parce que t’es un bon mécano que t’es un pilote de F1. D’autant que Han Solo le pilotait avec un co-pilote, et c’était son vaisseau ! Là, nature, elle fait des trucs de dingues sans expérience. Naze.

Cette apparition miraculeuse du Faucon Millénium est le symptôme d’une technique très utilisée dans les suites que nous appellerons le Fan Service. Fan Service qui tient à bonne distance les néophytes et qui est sensé séduire les aficionados. 

Le Faucon Millénium va ensuite se faire chopper par un énorme vaisseau noir qui va littéralement l’avaler. Notre équipe flippe et prévoit un coup fumant contre les troupes de l’Empire qui vont certainement débouler dans le vaisseau. Suspense. La trappe s’ouvre et… soulagement : pas d’ennemi, ce n’est que Han Solo et le Wookie. Quoi ? Han Solo et le Wookie ? C’est à eux ce grand vaisseau noir ? T’ain ça paye de renverser (à moitié) l’empire ! Nouvelle manifestation du Fan Service, on réutilise les vieux de la vieille.

On nous explique qu’ils ont repéré le faucon et qu’ils récupèrent ce qui leur appartient. Ok. Il y a des bruits bizarres derrière les parois du vaisseau. Han explique qu’il transporte des créatures, qu’il doit livrer… Ouais… Arrivent des contrebandiers qui encerclent Han Solo. Visiblement Han Solo doit des sommes importantes qu’il n’a pas soldé. (Clin d’œil Fan Service) Arrêtons nous 30 secondes sur ce point. Pourquoi des contrebandiers sont dans le vaisseau de Han Solo ? Comment sont ils entrés ?… Peu importe continuons (c’est d’ailleurs ce qu’on dût se dire les scénaristes)

Rey fait une fausse manip et libère les fameuses créatures (visiblement pas très bien enfermées pour des créatures aussi dangereuses) c’est des sortes de vortex dévoreurs. Ils défoncent bien évidemment les contrebandiers, et de manière quasi immédiate. Un des dévoreurs saisit le boulet du groupe j’ai nommé Fine qui se fait traîner sur deux cents mètres sans se faire becqueter par la créature qui préfère se le réserver pour plus tard. Alors que faire ? Rey regarde sur des écrans de contrôle son ami se faire emporter au loin à toute allure. Elle hésite et… ferme une porte ! La porte déchiquette la bébette en deux. Dangereuse ces portes. Fine n’a pas le temps de se redresser que Rey est sur lui en train de l’aider à se redresser. Déjà ? Whaou c’est pas une foulée qu’elle a, mais un téléporteur ! Et ce ne sera pas la dernière fois.

Fine est hors de danger, mais nos héros ne sont pas tirés d’affaire pour autant. Le faucon millénium est en train de se faire dévorer par une autre des bébètes que Solo a ramené. Pas de problème nous n’avons qu’à utiliser la vitesse lumière et nous allons transpercer la vilaine créature. Mais ils oublient pas qu’ils sont encore dans le grand vaisseau noir qui a avalé le faucon ? Ils vont se cracher contre la fermeture du vaisseau. Mais non pensez vous. On notera au passage que Han Solo quitte son gigantesque vaisseau noir sans un remord. Décidément, ils ne compte pas ses sous. Et que dire des créatures qu’il devait livrer… Plus aucun intérêt ! Pourtant il a du en prendre des risques pour les ramener sur son vaisseau au vue de leur dangerosité. Mais qu’importe ! Il se sent pousser des ailes avec cette nouvelle recrue. Ils décident donc de la présenter à une de ses amies qui pourra l’aider. Sympa.

Ils arrivent sur une planète bien verte faisant penser à Endor (la planète des Ewoks) Là ils y trouvent une sorte de Yoda Fille avec de grosse lunette. La mamie est une star locale (elle a une statue à son effigie à l’entrée de sa taverne, pas mégalo du tout) elle fait la modeste et s’adresse au groupe en disant qu’elle voit clair dans le jeu de Fine. Malaise. Effectivement c’est un ancien ennemi. Fine voit l’opportunité de quitter le groupe. Moment de tension scénaristique. Rey qui ne se doute de rien (et on la comprend, Fine ne fait pas du tout guerrier) lui demande de rester avec eux. Fine va-t-il lui révéler sa double identité ? Et surtout comment va réagir Rey ? Elle qui commence à avoir des sentiments pour lui ? (oui elle est solitaire, elle est indépendante, c’est une sorte de guerrière farouche, mais en fait c’est une petite midinette fleur bleu à l’intérieur) Et alors que nous sommes suspendus à ses lèvres, patatra il lui annonce sans ménagement que c’est un ancien stormtrooper et qu’il a des sentiments pour elle. Peut-on être plus frontal ?! Et elle qui lui dit : ce n’est pas grave, tu n’es plus un salaud, tu es un type bien désormais, reste avec (moi) nous. Whaou ! La tension scénaristique ! Aucun conflit !

Sur cette scène d’anthologie, il part quand même, pas trop loin quand même. Et pendant ce temps voilà notre Rey qui se met à entendre des voix à la manière de notre Jeanne D’Arc. Elle entend un gamin qui pleure. Tien, tien c’est surprenant ça, elle descend dans une cave de la taverne (nature, c’est open bar) cette scène n’est pas sans rappeler le moment où Luke va dans la grotte de Dagoba, j’imagine que la scène en est inspirée. Et alors qu’elle progresse dans un couloir poussiéreux, elle trouve dans une pièce ouverte, un coffre sans aucune protection, je vous le donne en mille ? Le sabre de Luke Skywalker ! Ce n’est pas une blague. Le sabre de Luke se trouve dans la cave d’un rade ouvert à tous les vents sans aucune protection. Elle se munie de l’arme et ressent le vécue de l’arme. La mamie descend rejoindre Rey (qu’elle connait depuis 10min) et lui annonce que se sabre lui revient (?!) L’arme l’a choisi. (comme dans Harry Potter avec les baguettes…) Pour Rey c’est une trop grande responsabilité, elle préfère partir et rejoindre Fine. Mais l’armée de l’Empire déboule et commence à tout détruire.

Fine ne peut pas partir et est contraint de combattre à coup de sabre, on passe les détails que c’est un trouillard fini et qu’une fois un sabre en main il se sent plus. Il fait face à un stormtrooper original au lieu de se battre à coup de blaster, celui ci sort une sorte de matraque-tonfa-tronçonneuse pour attaque Fine et le sabre laser de Luke. Ils savent se faire plaisir ces stormtroopers ! Le combat est difficile a digéré d’autant que voir cette matraque résister au coup du sabre laser, ça semble difficile à croire.

Pendant ce temps là, Rey se barre en forêt avec BB8 et tombe sur des Troopers, elle fait feu sur eux. Là encore on est dans la blague la plus totale. Une heure au préalable Han Solo donne un blaster à Rey et lui demande si elle sait l’utiliser. Elle dit qu’il suffit d’appuyer sur la gâchette, Han lui dit que non justement, et qu’elle a encore des choses à apprendre. Ok. En présence du garde, elle essaye de tirer ça ne marche pas. Ce qui est logique au vue de la scène précédente. Et elle dit : « Ah oui le cran de sécurité ! » Oui, sauf que Han ne lui en a pas parlé. Bon admettons que ça se devine, mais après ça devient une pro de la gâchette. Là où les stormtroopers ratent systématiquement leur tir (un classique de star wars) alors qu’ils ont un entraînement depuis la naissance, les héros eux, sont des pros de chez pro. Un coup, un mort. Et pareille pour Rey qui vient d’avoir un flingue dans les mains. Les troopers devraient revoir leur méthode d’apprentissage (et de recrutement).

J’en profite vu qu’on aborde les tirs un peu trop faciles des héros, qu’il y a un passage où Han se transforme en Robocop, il tire sur les ennemis sans les regarder ! Trop fort le mec ! On parlait de coolitude, toute à l’heure, en voici les conséquences, des séquences où même les persos du film ne croient pas. Pas de danger, ils peuvent se permettre de se la péter. Il n’y a pas d’enjeu.

Autre détail, Han demande à Chewbacca s’il peut utiliser son arbalète (fan service) et l’on comprend que c’est la première fois qu’il l’utilise. Quoi ?! Ils sont potes depuis des temps immémoriaux, ensemble ils ont affronté nombre d’ennemi et c’est la première fois qu’il utilise l’arme de son pote ?J’y crois pas.

Revenons à Rey qui fait un carton avec son nouveau flingue, elle va croiser Kilo. Ce dernier est si fort qu’il l’immobilise. Elle est littéralement immobilisée et ne peut rien contre Kilo qui s’approche d’elle et d’un geste il l’endort. Balaise, très balaise ce Kilo. Nous en reparlerons.

Kilo emporte Rey abord de son vaisseau sous les yeux de Fine impuissant (encore). Alors que les ennemis continuent de déferler contre les héros restants, les Résistants arrivent à bord d’X-wing (fan service) ils tirent avec une précision de folie et dézinguent le reste des ennemis. Il est temps de partir de cette planète et de rejoindre la résistance.

Pendant ce temps là, Rey est dans la salle d’interrogatoire sous le regard de Kilo. Rey lui dit que c’est bizarre de parler à un type avec un masque. Qu’à celà ne tienne ! Il l’enlève ! Pourquoi s’encombrer de mystère ! D’autant que paye ta tronche ! (nous en reparlerons) Erreur stratégique terrible. Le méchant en prend un sacré coup. Il utilise la Force pour qu’elle avoue où est le droïde. Et là stupeur, il n’y parvient pas. Elle a trop de force mentale ! Mais bien sûr ! Cette Rey a décidément des ressources inespérées (et surtout inexpliquées). Et cette scène est tellement navrante, d’abord parce qu’on se demande comment elle peut tenir tête à un type comme Kilo qui fait des trucs badasses avec la Force depuis le départ, qui a même mis la misère à cette même fille il y a dix minutes, l’immobilisant littéralement et là : plus rien. Il n’y a pas de prise de conscience de Rey qui puisse justifier que subitement elle puisse lui tenir tête. Rien. Et pourtant les scénaristes vont s’en contenter. Autre problème de cette scène, le méchant déjà amoindri sans son masque s’en trouve très, très affaibli en terme de crédibilité.

Fine et compagnie se retrouvent chez les rebelles. Il y retrouve le propriétaire de BB8 qui n’est pas mort (et dont tout le monde se fout depuis le départ) il arrive tout sourire (il a toujours la banane) et se satisfait que Fine soit en vie et lui dit qu’il peut garder son manteau. Ouais, il peut bien faire ça ! Le gars s’est craché et n’a pas chercher à sauver Fine et c’est carapater bien vite pour que Fine une fois sortie du vaisseau ne l’a pas vu à des kilomètres à la ronde parce qu’ils sont entourés de désert. Alors oui ça vaut bien un blouson. Ou une erreur de cohérence de plus.

Les résistants se retrouvent pour le traditionnel brief d’avant attaque de base (Fan Service). Et les architectes de l’Empire tels le professeur Robotnick (pour les connaisseurs de Sonic) font tout le temps la même erreur. Tout le temps le même type de machine, avec le même point faible (et les mêmes plans si facilement piratables) sauf que là ils ont mis le paquet car ce n’est pas une petite lune mais une planète carrément (quand je vous disais qu’ils ont les moyens). Énorme certes mais avec un point faible tout aussi énorme, oublié le champ de force à désactiver sur une planète annexe, non, ici il y a un fusible à enlever. Et devinez quoi, c’est Fine qui sait où il est. Ok. On apprendra par la suite qu’il est éboueur chez les stormtroopers. Eboueurs ? Et il sait où se cache un élément aussi capital de la base la plus puissante de l’univers ?! Non, en fait il l’avouera à Han il ne le sait pas où il se situe, mais ils vont bien le trouver. Oui, c’est vrai c’est pas comme si la base faisait la taille d’une planète et que c’est l’élément clef de l’arme-planète sans doute ultraprotégé ! Que nenni, ils le trouveront sans difficulté.

Au passage, Fine est bel et bien éboueur chez les Stormtroopers, mais que faisait il alors sur la bataille au début du film ? Je vous laisse méditer.

Sur la base des Résistants on retrouve la princesse Leia (Fan Service) qui n’est plus princesse mais générale. Elle retrouve donc Han Solo et on y apprend pêle-mêle que Kilo est leur fils, que Luke l’a entraîné et qu’il a viré du côté obscur (fan service) après quoi Luke se serait retiré laissant (lâchement) le reste de l’univers se dépatouiller avec un Kilo tout puissant (enfin pas tant que ça mais suffisamment pour faire peur à Luke qui je le rappelle a vaincu Dark Vador et L’empereur). Leia était sans nouvelle de Han depuis des années.

Donc résumons : Han a laissé tomber Leia pour se balader avec son wookie dans l’espace. A la recherche de son fils ? A la recherche de son beau frère, Luke, disparu ? Non ! A la recherche de créatures douteuses et du faucon millénium qu’il avait perdu, je ne sais comment vu qu’il se déplace tout le temps dedans. C’est pas le genre d’objet qu’on peut égarer. Et Leia comment le vit elle d’être abandonné de son frère, son fils et son mari ? Bah bien ma foi ! Tranquille, elle prend Han dans ses bras, c’est la teuf. Elle lui demande quand même, il serait temps, de parler à leur fils pour qu’il retourne dans le droit chemin.

Et à partir de là, les choses sont très claires. Han va mourir. On le sent à des KILO mètres (désolé). Quand Han annonce qu’il y a peu de chance qu’il y arrive parce que Luke a échoué. Leia rajoute : « oui mais toi tu es son père. »  Quand on sait comment est traîté le rapport père fils dans Star Wars on se doute que ça se fera dans la douleur.

On retrouve Rey qui est toujours attachée dans la salle d’interrogatoire. Elle appelle le garde en utilisant la Force à la manière d’Obi Wan dans le IV. Le garde se tourne vers elle. A ce moment on se dit : C’est une blague ! Heureusement le garde, lui rétorque qu’il vient, oui, mais pour resserrer ses liens. Ah ouf soulagement ! L’espace d’un instant j’ai cru que la Force pouvait s’apprendre en trente secondes. Rey réitère sa phrase, et là, ça marche ! Le garde lui obéit ! On est dans un délire. Il avait éviter l’écueil du tout de suite, trop facile, et bah non, il y tombe finalement. On se demande à quoi a servit l’enseignement de Luke sur Dagoba puisque finalement il suffit de demander, c’est à la portée du premier venu. Et surtout sans effort, c’est je pense un des gros problèmes de ce film, symptomatique de notre époque : Tout, tout de suite, sans effort.

Avançons, Han, Chewbacca et Fine arrivent sur la planète-arme. Il y a de la neige (Fan Service) la planète fait penser à Hott (episode V). Mais attention, rien à voir, on sent que c’est de la fausse neige, Han se balade tranquilloux le blouson ouvert, on est loin du tournage à la dure dans la neige. Ils arrivent dans les couloirs de cette planète-arme et devinez qui ils croisent en cour de route ? Rey ! C’est incroyable le hasard fait bien les choses ! (la base fait la taille d’une planète je rappelle) Et plus fort encore, il l’a voit de l’autre côté d’un précipice à bonne distance. Cut. Ils se retrouvent face à face. Génial, merci à cette ellipse ! Et une téléportation, une !

Han se sépare du reste du groupe et retrouve son fils. On passera sur le détail que son fils alors que Han va atterrir sur la planète sent sa présence mais qu’alors que Han se cache à deux mètres de lui ce jedi de Kilo ne sent rien… Peu importe (on est plus à ça près) Kilo est rejoint par son père sur une longue passerelle (tien, tien une passerelle. Fan service donc) Han lui explique qu’il doit rentrer à la maison. Kilo accepte. A ce stade là on est partagé. Par la déception, parce qu’on se doutait qu’il ne pouvait y avoir d’autre issue que la mort de Han et on se dit que c’est mal engagé. Et la méfiance, on se dit, c’est tellement gros qu’il décide subitement d’abandonner l’empire, qu’il baisse les armes, qu’il va certainement y avoir un renversement de la situation. Et c’est ce qui se passe Kilo transperce son père de son arme et Han tombe dans un trou. Ainsi s’achève le héros de ma jeunesse, tué par un jedi en mousse. Là où dans le V il y avait un affrontement entre le père et le fils, il y avait un lieu qui s’y prêté, ils étaient que tous les deux, face à face, tout pouvait alors être possible. Ici ils sont au vue de tous. Tout le monde assiste à la scène, Wookie, Fine, Rey et même les troopers. Pas bon. Pas malin. Et surtout trop vite. On en revient à ce qui a été dit. Les scénaristes (ou les producteurs) se sont dits on va tout mettre tout de suite, les relations entre les personnages, la révélation du visage du méchant (qui n’est pas vraiment méchant, mais qui l’est quand même finalement) l’utilisation de la Force pour le personnage principal, le maniement du sabre maîtrisé, on va direct avoir une bataille spatiale, et avoir les trois décors qui ont fait le succès des précédents opus. Non les gars c’est pas comme ça qu’on fait un film.

Pendant ce temps là, les Résistants attaquent la planète-arme avec leur X-wing, mais là encore aucun enjeu. Il n’y a pas de héros dans leur groupe, donc il peut bien se passer une horreur, on s’en moque. Et c’est pas le proprio de BB8 au sourire rivé sur le visage qui y changera quelque chose. De plus ils y arrivent sans problème (on est bien loin de l’attaque de l’épisode IV) ici pas de perte. Ca valait bien le coup de faire une planète plus grosse pour se faire détruire aussi facilement.

Tous nos héros quittent la base avant l’explosion. Et téléportation de nouveau Kilo se retrouve face à Fine alors qu’il était il y a cinq minutes sur la longue passerelle qui a vue la mort de son père. Un affrontement s’engage, comme de juste, Fine se fait mettre à l’amende. Arrive Rey qui prend part au combat. Scène pathétique, le sabre de Luke est tombé dans la neige et Kilo essaye de l’amener à lui par la Force (Fan service) et devinez quoi ? Non seulement il n’y arrive pas, alors que le type je rappelle ses faits d’arme est capable de suspendre un laser dans les airs, immobiliser, endormir des types d’un geste de la main et il est incapable de sortir un putain de sabre dans la neige ! Et le plus fort c’est que c’est Rey qui est déjà Maître Jedi parvient à récupérer le sabre ! On pourrait dire que le sabre n’obéit qu’au membre de sa famille (parce que c’est cramé à des kilomètres que Rey est la fille de Luke) mais alors comment se fait il que Fine puisse l’utiliser ? Ne me dites pas qu’il est de la famille de Luke ? Non c’est un délire. Et que dire des visions qu’elle avait au contacte avec le sabre, exit, disparu. Le combat se poursuit, Kilo semble prendre le dessus (on sait pas comment) et il lui propose de lui enseigner le côté obscur de la Force. La belle affaire ! Elle a un meilleur niveau que le sien ! Elle en a rien à faire de son apprentissage ! Aucune tension, aucun conflit.

Elle parvient à défaire Kilo, voit Chewbacca qui va la récupérer, on sait pas comment il attérrit, ils sont en plein milieu d’une foret mais bon, voilà, téléportation de Chewbacca qui récupère Fine qui est à moitié mort (mais dont tout le monde se fout aussi) et le vaisseau décolle avant la traditionnelle explosion finale.

BB8 retrouve R2D2 (Fan Service) qui avait les plans de Luke dans son corps depuis plusieurs années… (je ne relève même plus) Rey retrouve Luke en haut de sa colline pour amorcer l’épisode VIII. Quelle suspense les amis ! Luke est son père, c’est couru d’avance, et elle a un tel niveau qu’elle n’a rien à apprendre d’un père comme Luke quand on voit ce qu’il a fait de  son élève Kilo. Donc la suite s’annonce aussi navrante que cet opus.

Une blague.

Lumière

15 / 20

Daniel Mindel a fait une belle lumière, de beaux effets lumineux et l’étalonnage est de qualité. Les couleurs sont vives et la 3D a été bien éclairé. Même si elle ne révolutionne pas le monde de l’image, cette photo est sans doute la plus belle de tous les épisodes.

Une belle lumière.

Direction comédien

12 / 20

Rien de transcendant, rien de minable non plus. Les comédiens, les jeunes surtout, mouillent la chemise, c’est d’ailleurs littéralement le cas pour Fine qui est tout le temps en sueur. Pour les anciens, ils jouent sur leur sympathie passée. Harrison Ford est meilleur que dans Indiana IV mais ce n’est pas non plus le rôle de sa carrière. Idem pour Carrie Fisher qui est dans le minimum syndical. A la fois ils font ce qu’ils peuvent avec le maigre scénario qu’on leur a passé. Et l’interprète de Kilo n’est, à mon sens pas convainquant. C’est le personnage qui a le plus de latitude dans ce scénario médiocre, et c’est celui qui aurait pu donner de la nuance. Malheureusement la scène d’émotion avec son père ne marche pas. La faute à ce comédien, Harrison un peu trop léger, la scène qui est navrante et la mise en scène de Abrams pas assez fine.

Les jeunes ont faim et donnent ce qu’ils peuvent, les vieux capitalisent et l’ensemble manque plutôt de nuance.

Mise en Scène

11 / 20

Sympa sans plus. JJ Abrams était convaincant dans Star Trek mais pèche par manque d’ambition ici. Certains plans sont clairement modernes au regard de ce que nous sommes habitués à voir des précédents Star Wars qui étaient plutôt conventionnels et sages. Ici Abrams prend des libertés avec certains plans plus audacieux que d’autres, mais pas de réelle idée de mise en scène, pas de révolution à la mise en scène. Ce n’est pas le dépoussiérage de Casino Royal sur James Bond. Ici on reste dans le sage et le convenu, même les flairs si souvent présents dans les films d’Abrams ont disparus. Les quelques effets utilisés par Abrams sont des zooms, déjà présents chez Lucas dans sa nouvelle trilogie. On retiendra deux scènes, une réussie et l’autre raté.

La réussie est la scène de poursuite en faucon millénium sur la planète désertique. Bien rythmée, alliée avec des plans pour le coup inspiré, on est dans l’action et on en sort pas jusqu’à la fin. Une belle réussite.

L’échec vient de la scène où Kilo essaye de soumettre par la Force Rey. Mais qu’est ce que c’est que ça ?! Tout ne devrait fonctionner que par sa mise en scène, car de fait, la Force n’est pas visible. C’est à Abrams de nous y faire croire. Mais tout tombe à plat. C’est ridicule. C’est dans ce genre de scène où Lucas (que je ne considère pas, loin s’en faut, comme un grand réalisateur) a réussi un tour de force (si je puis dire). Car la scène où Dark Vador étrangle un des généraux à distance dans l’épisode IV est crédible et efficace. A aucun moment on ne doute de la force de Dark Vador. Et on comprend ce qui se passe alors qu’à l’époque les gens découvraient la Force, les choses auraient pu mal tourner si les spectateurs n’avaient pas compris ce qui se passait. Ici, Abrams est en terrain conquis, tout a déjà été fait pour lui, pourtant sa scène ne marche pas, sans doute aidé par le jeu des comédiens plus constipé qu’intense (je rappelle que Dark Vador était crédible avec un casque…). Ici, malgré cet avantage qu’ont les comédiens et qu’a le réalisateur, ils n’en tirent pas profit et la scène tourne à la farce.

D’autres scènes sont passables alors qu’elles ne devraient pas l’être comme la scène de fin d’Han Solo ou l’attaque de la nouvelle étoile de la mort.

Il y a enfin un problème régulier d’ellipse sur-réaliste qui se veulent être là pour dynamiser le récit mais qui au contraire nous sorte du film en prenant ce saut dans le temps comme une incohérence.

JJ. Abrams dépoussière Star Wars mais uniquement en surface. Il y avait beaucoup à faire et il n’a peut être pas assez osé. Reste quelques scènes d’actions bien menées qui rattrapent de justesse quelques scènes complètement ratées.

Son

15 / 20

John Williams, un des derniers rescapés de l’équipe technique des anciens Star Wars. Et pas des moindres, c’est notre lien entre tous ses épisodes. J’avoue avoir été chagriné (même si un peu curieux quand même) à l’annonce que c’était Alexandre Desplat qui devait reprendre le flambeau. Finalement Sir Williams est de la partie, très bien, tant mieux. Et alors, est ce qu’il a été à la hauteur de la tâche ? Je dirais que comme les autres postes (réalisateurs, scénariste, vieux comédiens) il se repose un peu sur ses lauriers. Les nouveaux thèmes ne sont pas inoubliables, mais ne sont pas non plus inaudibles. Ils sont justes dans l’univers Star Wars, ils sont dans le ton, ils ne jurent pas lors de leur apparition mais ne feront pas parties des thèmes cultes de la saga. Reste que les premiers thèmes de la saga comme celui de la Force suffit à sa simple apparition à sauver une scène entière. La scène d’affrontement entre Kilo et Rey fonctionne par la seule magie de la musique de Williams. Certaines mauvaises langues pourraient dire que c’était déjà le cas dans les précédents Star Wars, mais ici c’est vraiment flagrant. Pour moi c’est une musique qui, dans le cas présent, est plus grande que le film qu’elle sert.

L’ambiance sonore est toujours aussi soignée et, même si de nombreux effets sonores sont réutilisés (et c’est bien normal pour le coup) de nouveaux bruitages font leur apparition, comme le son de BB8 par exemple, qui fonctionnent très bien.

Je terminerai par un petit aparté pour ceux qui, comme moi, regarde le film en VF. Le doubleur n’est plus le mêmes pour Han Solo (le doubleur est décédé entre temps) c’est cependant la voix d’Harison Ford, mais pas celle des Star Wars, idem pour Leia et C6Po. Bien sûr c’est complètement indépendant de la volonté des producteurs mais pour les fans de la première heure comme moi, qui l’on vu enfant et donc en français, il y a un petit temps d’adaptation.

Rien à redire pour l’ambiance sonore, la musique elle ne crée pas de nouveaux thèmes cultes mais les anciens réutilisés ici sont toujours aussi puissants.

Direction artistique

10 / 20

Je l’ai évoqué plus haut, la direction artistique n’est pas irréprochable. Et pourtant ça devrait être le cas dans un film à l’univers aussi fort que Star Wars. Mais certains points sont perfectibles. Commençons par ce qui est bien vu.

Le costume de Kilo. Il est stylé, et se veut la suite d’un Dark Vador mais au lieu de le singer, prendre le contre pied, c’est à dire plus svelte et près du corps qu’un costume massif et en volume de son aîné. Ca marche bien, de même que son masque qui est intéressant. On sent la filiation sans souffrir de la comparaison.

BB8 est mignon et (même si l’idée est une reprise des anciens conceptes de R2D2) original. Idem, on sent la volonté de remplacer R2D2, même caractère, même utilité, même moyen de communication. Mais il le remplace sans qu’on regrette l’ancien modèle. Pari réussi. Le costume de Rey est aussi bien fait, il la met en valeur sans en faire ni une princesse, ni un mec. Et idem que pour le reste, on sent la filiation avec Luke et son costume du début. Et pareil, ici le costume est plus seyant que celui de Luke qui faisait vraiment sac à patate. Mais c’était aussi pas le même budget…

L’autre point intéressant et l’ouverture que ce film veut donner au vue des précédents. Quand je parle d’ouverture, je parle de l’esprit. Le film est plus cosmopolite que dans les précédents opus. Il y a bien sûr un héros noir, ce qui est inédit (Lando Calrissian étant noir certes mais était un traître au départ, alors qu’ici Fine est… un méchant qui rejoint les gentils… ok c’est presque pareil). Il y a d’une manière plus général dans le casting plus de variété. Voir un asiatique dans Star Wars est assez nouveau, et au niveau des pilotes, là ou dans les précédents il n’y avait que des hommes trentenaires blancs, ici ils ne sont pas que caucasien et il y a des femmes et même des extraterrestres. Il y a plus primordiale comme choix mais l’idée demeure noble et mérite d’être relevée.

Maintenant des éléments qui m’ont dérangés dans les choix artistiques. LES NOMS. Qu’est ce que c’est que ces noms à deux balles ?! Rey d’abord. Pour une fille, c’est pas élégant, en français bien sûr mais en anglais également. Je veux bien qu’elle est masculine dans sa façon d’agir mais ils ont milles autres possibilités de noms sans contrainte dans un monde comme Star Wars qu’un nom aussi connoté. Autre nom foireux : Kilo. Quand je l’ai entendu, je me suis dis : « ils sont sérieux ? Le méchant du film s’appelle Kilo ? Comme Kilomètre ou Kilogramme ? » Difficile de le prendre en considération. Le nom de Fine qui se veut être un surnom (d’ailleurs c’est amusant de voir qu’il a un nom pourri au départ et qu’un des personnages lui rétorque que son nom est naze et qu’il va le changer, comme si, inconsciemment, le scénariste sentait que les noms étaient pas tops. Ils auraient juste dû continuer sur tous les persos) n’est pas non plus fou. Fine fait, plus en français pour le coup, féminin. Alors oui, c’est un peu la fille du groupe mais sincèrement pourquoi ne pas avoir appelé Rey Fine et Fine Rey ? On rentrait déjà un peu plus dans le film. Mais le pompon revient au super vilain, l’alter égo de l’Empereur, j’ai nommé le Grand Snoke. Ce nom est un mélange entre Schnok et Snorky. Rien de bien fabuleux en terme de sérieux.

Ça devrait être LE point fort de Star Wars, c’est en fait que partiellement réussi. Les costumes et design de droïde sont globalement réussis, et le choix cosmopolite du casting est bien vue ce qui n’est pas le cas des noms des personnages.  

Effets Spéciaux

16 / 20

LE point fort de Star Wars VII. Les gens qui disent aimer Star Wars VII aiment en fait les effets spéciaux qui s’y trouvent. On ne peut pas dire aimer Star Wars et aimer ce septième épisode. Par contre on peut se faire abuser par les effets qui sont très réussis. Les vaisseaux spatiaux sont de toute beauté, les sabres lasers très biens, BB8 parfaitement intégré dans l’image, les explosions et autre destruction de planète spectaculaires.

Un petit mot sur la 3D, elle est comme souvent présente essentiellement pour donner du relief, sans exploiter vraiment la 3D. Mais ça reste un plus de voir cet épisode en 3D. Le film est spectaculaire et l’immersion n’en est que plus agréable. De plus la lumière a été géré en conséquence, il n’y a donc pas de problème d’images trop sombres. Petit bémol, il y a sur certain plan large un effet de miniature qui à mon avis n’est pas voulu et qui donc n’est pas maîtrisé.

De très bons effets spéciaux, le gros point positif du film.

EN RESUME

Star Wars VII est  :

– le plus gros succès au box office de tous les temps

– avec de très beaux effets spéciaux

– parsemé de quelques scènes d’action bien menées

– parsemé de scènes Fan Service

– Star Wars IV en moins bien

– un foutage de gueule scénaristique

– un palmarès des noms les plus moisis de Star Wars (devant Jar Jar Binks)

– cousu de fils blancs

– une blague pour les fans de Star Wars

un film que vous avez vu (au regard du nombre d’entrée) et que vous regrettez sans doute.

Note Finale

11 / 20

Bilan

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1 Comment
  1. Sarah 9 ans ago
    Reply

    Critique très complète, bravo

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