Nous les connaissons dans la lumière, tout semble leur réussir et pourtant.
Pourtant ces 6 réalisateurs dont je vais vous parler ont rencontré l’échec (souvent cuisant) avant d’accéder au succès. Ils ont fait en sorte que l’adversité soit une force et non une faiblesse,
Une leçon à méditer.
Walt Disney
Walt Disney n’est pas à proprement parlé un réalisateur, mais il avait une telle main mise sur comment se dérouler le film, sur son style visuel et sur l’évolution de la narration du film, qu’il y a, un l’instar d’un réalisateur, une patte Disney.
Nous sommes en 1927, Disney a 26 ans. Il a crée une société Walt Disney Studio depuis 4 ans, il gagne petit à petit en notoriété et Disney fédère une équipe d’animateur de talent dont Charles B. Mintz, et Ub Iwerks.
La star du studio s’appelle « Oswald le lapin chanceux », c’est le personnage clef. Les gens se déplacent pour voir ce personnage et rien d’autre. Tout semble sourire à Walt quand un jour, un différent entre lui et Charles Mintz survient. Mintz souhaite réduire l’importance de Walt dans l’affaire. Walt, créateur de la société et du personnage, ne voit pas pourquoi et refuse de baisser son salaire. Mintz sachant que Walt allait répondre ça, avait tout prévu avec la société Universal Pictures et profite d’un vice de forme administratif pour récupérer le personnage d’Oswald au profit d’Universal et de Mintz sans que Walt puisse rien faire.
Walt est abasourdi mais il n’est pas au bout de ses surprises, car tous ses animateurs qu’il avait recruté et formé décide de partir dans le sillage de Mintz, sauf Ub Iwerks qui décide de rester avec Disney.
Voici donc notre Walt Disney au plus bas, avec son équipe se limitant à lui et Ub et surtout sans mascotte
C’est alors où Walt va se reprendre en main, il va puiser dans son inspiration et, avec l’aide d’Ub va créer Mickey Mouse. Le personnage se nommera d’abord Mortimer, avant que la femme de Disney ne lui propose de l’appeler Mickey.
Disney a trouvé ce personnage, bien, mais encore faut-il reprendre la notoriété perdue. Comment va-t-il s’y prendre ?
Déjà, il verrouille ses droits d’auteur sur Mickey, il ne se fera jamais plus avoir par un vice administratif. Ensuite, il percute sur un film : « le chanteur de Jazz » qui est le premier film sonorisé.
Disney se dit que, quitte à frapper fort, autant ne pas faire semblant
Il n’a pas plus grand chose, il a presque tout perdu avec Oswald mais il va vendre sa voiture pour avoir les moyens de réaliser son court métrage : « Steamboat Willie » c’est le premier dessin animé sonorisé, Disney prend alors de court ses concurrents (et Oswald) le dessin animé grâce au son et au personnage irrésistible de Mickey Mouse est un succès énorme. A partir de ce moment Disney ne cessera de gagner en notoriété.
Mickey est aujourd’hui ultra célèbre et personne ne se souvient d’Oswald
Pour la petite blague, en 2006, soit 40ans après la mort de Walt Disney, la société Walt Disney Productions à racheter les droits d’Oswald le lapin chanceux.
Francis Ford Coppola
Coppola dans le début des années 60 est un jeune diplômé de l’école UCLA, il parvient à s’intégrer dans l’équipe de Roger Corman. Ce qui lui permettra de réaliser avec des budgets très étriqués ses premiers films dont Dementia 13. Il participe à de nombreux scénarii et réalise même un film produit par la Warner avec Fred Astaire dans le rôle principal.
Francis Ford devient alors un phénomène pour les jeunes réalisateurs en herbe que sont George Lucas et Steven Spielberg
Coppola du haut de ses 30 ans à déjà un beau parcours à une époque où les studios verrouillent tout et tourne en vase clos avec les mêmes réalisateurs. (Pas si éloigné de notre époque finalement)
C’est donc tout intimidé que George Lucas arrive sur le tournage de Coppola en cette année 1968. Le film s’intitule la « Vallée du Bonheur » et l’équipe est composée de quinquagénaire à l’exception de Lucas et Coppola.Ils ne tardent pas à se rapprocher et à devenir pote
Ensemble en 1969, ils décident de fonder le studio American Zoetrope afin d’être indépendant des studios Hollywoodiens. Coppola mise beaucoup d’espoir dans ce projet qui est l’aboutissement de plusieurs années de galère avec les studios hollywoodiens.
George Lucas réalise le premier film : THX 1138. Le film est ambitieux et la nouvelle boîte des deux jeunes réalisateurs est trop faible pour assumer la production à elle seule, ils décident alors de s’allier à la Warner Bros qui leur signera un accord de financement.
Ils risquent gros, car tout l’argent de Zoetrope a été injecté dans THX. Le film, une fois terminé, est projeté à la Warner qui considère le film comme horrible, délirant, invendable
Lucas est furieux, il considère son film comme parfait et ne veut rien changer. Coppola, plus conciliant, va le convaincre de modifier le montage. Le film sortira et sera un échec cuisant. La société Zoetrope est déjà proche du dépôt de bilan à peine créée ! En plus Coppola est obligé d’accepter une commande de la Paramount.
Coppola est donc au plus bas, il voulait s’affranchir des studios et se retrouve pieds et poings liés à eux pour un film qui semble voué à l’échec
Le film est une adaptation d’un roman à succès, c’est le genre de film qui sera immanquablement comparé au roman original et qui sera qualifié d’indigne, voir d’injure à l’œuvre de base. C’est donc dans un piège terrible que Coppola est obligé de se rendre. C’est une offre qu’il ne peut pas refuser. Le film s’appelle le Parrain. Coppola va batailler comme pas possible pour conserver le contrôle du film car la prod cherche à le virer, mais Coppola parvient toujours à trouver une astuce pour justifier sa présence sur le tournage.
Le film sera à sa sortie un énorme succès ce qui redonne de l’espoir et de l’argent à Coppola. Il sauve sa société Zoetrope de la banqueroute
Lucas entre temps a fondé sa propre société de production qui s’appelle tout simplement : Lucasfilm. Avec Francis ils décident de retenter l’aventure ensemble, une coproduction Zoetrope / Lucasfilm. Mais voilà il est hors de question de reproduire les mêmes erreurs que la dernière fois, le film doit être commercialisable. Lucas affirme à Coppola que c’est plus facile pour lui de faire un film commercial qu’un film d’auteur. Coppola le met au défi d’y arriver.
George Lucas réalise donc une histoire toute simple et a l’idée novatrice de mettre plein de tubes musicaux tendances. Le film s’appelle American Graffity, et devient un franc succès et permet à Lucas et Coppola d’avoir les coudées franches pour deux projets qui leur tiennent à cœur.
Lucas travaille depuis des années sur un projet intitulé Apocalypse Now
Coppola souhaiterait que le film soit fait dans la foulée, Coppola obtiendrait alors 25% des bénéfices en tant que producteur, Lucas et John Milius 25% à se partager à deux. Lucas trouve les conditions financières un peu rudes d’autant que c’est lui qui est à l’origine du projet et que c’est lui qui le réaliserait.
Une nouvelle va précipiter sa décision : Lucas va avoir le feu vert pour un autre de ces projets, l’un des plus ambitieux : la guerre des étoiles. Lucas annonce donc à Coppola qu’il va réaliser la guerre des étoiles et qu’après il enchaîne le tournage d’Apocalypse Now. Bien.
Sauf que Coppola ne veut plus attendre, il va alors décider de réaliser lui même Apocalypse Now sans en avertir Lucas
George Lucas
Lucas part dans le développement de « La Guerre des Etoiles » le tournage est très éprouvant notamment parce que l’envergure du projet est d’une ampleur inattendue et surtout que personne s’en rend compte sauf Lucas.
Les personnes sur le projet, comédiens y compris, regardent d’un drôle d’œil cette histoire délirante avec des costumes improbables. Mais Lucas y croit
Il fait refaire les plans truqués qu’il estime pas au point, le film prend du retard et des frais se cumulent. Et la cerise sur le gâteau c’est quand il apprend que Coppola est en train de tourner : Apocalypse Now.
C’est un coup de massue, une trahison. Rien ne va plus pour George
Les Studios en profitent en mettant la pression sur Lucas par rapport au contrat, il est obligé de céder des parts à la 20th Century fox. Mais Lucas demande de juste garder le monopole sur le merchandising. Le merchandising à cette époque n’existe quasiment pas pour les films, les Studios croient alors faire une bonne affaire et lui laissent en souriant de la situation.
Ils ne vont pas rire longtemps, Lucas sait ce qu’il fait
Pendant ce temps Coppola tourne au Philippine Apocalypse Now. Le tournage va vite virer au cauchemar, les acteurs se droguent, Marlon Brando est incontrôlable et hors de prix, l’environnement est désagréable, chaleur, moustique, maladie, vétusté des logements, une tension ne tarde pas à se créer dans le couple Coppola, mais le pire sera lorsque tout le décor sera entièrement détruit à la suite d’un typhon !
La production s’enlise, Coppola perd de l’argent, il est au fond du gouffre
La Guerre des Étoiles sort enfin, c’est un raz de marée. Le film révolutionne le genre et inspirera des générations entières de réalisateur (dont James Cameron). C’est des files d’attente dans le monde entier devant les séances de « la guerre des étoiles » et Lucas avait vu juste, le merchandising de La Guerre des Étoiles est énorme, les T-shirts, les figurines, les posters s’arrachent et Lucas ne tarde pas à gagner plus que les studios rien qu’en produits dérivés !
C’est à ce moment là où Coppola va appeler Lucas, sachant que « La Guerre des Étoiles » est un succès, pour demander une aide financière à son ami pour qu’il puisse terminer Apocalypse Now
Lucas tient sa vengeance, il refuse. Dès lors les deux amis ne se parleront plus. Coppola qui était revenu aux Etats Unis le temps que le décor soit reconstruit est très mal, il est contraint d’hypothéquer sa maison et repart dans l’enfer de son propre film. Il va encore souffrir quelques mois et va parvenir à trouver un second souffle.
Le film sortira ensuite et sera un succès critique sans précédant dans la carrière de Coppola
Apocalypse Now est à ce jour, avec le Parrain, son film le plus célèbre. La Guerre des Étoiles de George Lucas est un des plus grands succès de l’histoire du cinéma et il a influencé de nombreux cinéastes et montré qu’un autre cinéma était possible, celui du grand spectacle.
Lucas et Coppola, des années plus tard, ont fait la paix et se reparlent de nouveau.
Steven Spielberg
Steven Spielberg et Robert Zemeckis ont leur destin lié et ils ont bien failli tous deux couler.
Tout commence à la fin des années 70, Steven Spielberg est un réalisateur en vogue, avec des films à succès tels que « les dents de la mer » et « Rencontre du troisième type ».
Robert Zemeckis est un étudiant qui a impressionné Spielberg avec son film de fin d’année intitulé : A Filed of Honor.
Steven Spielberg va alors décider de produire son premier long métrage
Le film s’intitulera « Used Car » (« la grosse magouille » en français) et ce sera un échec. Zemeckis et Spielberg sont déçus mais ne lâchent pas l’affaire, ils vont alors décider de continuer l’aventure ensemble.
Spielberg va alors produire le nouveau film de Zemeckis qui s’appelle : « I Wanna Hold Your Hand ».
Le film est de nouveau un échec
Zemeckis a écrit un scénario pour Steven Spielberg, il s’appelle « 1941 » c’est une comédie musicale. Et comme le film est de nouveau un échec, Spielberg regarde avec un air méfiant le nouveau scénario de Zemeckis qui s’appelle : »Retour vers le Futur ».
Spielberg lui dit qu’il s’est tellement ramassé sur l’ensemble des films que ça va être difficile de le produire.
Ils décident de mettre un terme à leur collaboration
Robert Zemeckis
Robert Zemeckis voit sa carrière mal engagée et Steven Spielberg décide de faire un petit film, qu’il avait depuis longtemps en tête en hommage à Peter Pan.
Le film est si bizarre qu’il ne sait pas à qui ça va intéresser. Il tente le coup, le film s’appelle « E.T. l’extraterrestre ».
Le film est un succès phénoménal, il est à ce jour un des films les plus vus au monde (et un de ceux qui a rapporté le plus.)
Et Zemeckis ? Alors qu’il est au désespoir, un producteur va l’appeler. Ce producteur est un des rares spectateurs du film Used Car, et c’est aussi un des rares à l’avoir apprécié. Ce producteur s’appelle Michael Douglas. Il est également comédien et veut produire et jouer dans un film d’aventure qu’il pense que seul Robert Zemeckis peut réaliser.
Zemeckis sentant qu’il n’aura pas d’autre possibilité de se refaire décide de prendre le film à bras le corps et de jouer le tout pour le tout
Le film s’appelle « A la poursuite du Diamant Vert » et c’est un énorme succès. Zemeckis fort de son succès et Spielberg du sien, ils vont décider de remettre sur le tapis le scénario de Zemeckis : Retour vers le futur.
Le film est le plus gros succès de 1985 et est devenu culte
La collaboration de Spielberg et Zemeckis continuera par la suite avec toujours autant de succès avec notamment « Qui veut la peau de Roger Rabbit ? ».
James Cameron
James Cameron a fait des débuts timides en tant que décorateur sur « New York 1997 », il a travaillé sur des films de Science fiction de série B notamment grâce à Roger Corman (encore lui).
Sur un film Galaxy of Terror, il est remarqué par un producteur italien, Ovidio Assonitis qui envisage la suite d’un film d’horreur de seconde zone : Piranhas. Le film se tournera en Italie sous le nom prometteur de « Piranhas II : Les Tueurs volants ».
Cameron est conscient que le film part sur de mauvaise base, l’histoire est naze, la production italienne à l’air fauchée, mais il se dit que c’est une opportunité à ne pas laisser passer, il se dit qu’il transformera l’essai grâce à sa mise en scène.
Lorsqu’il arrive sur le tournage il déchante très rapidement, il se rend compte que la production dépense l’argent dans des prostituées, de l’alcool et que le film est un prétexte pour passer du bon temps
Ce n’est pas du tout l’opinion de James Cameron qui va essayer malgré tout de faire un bon film. Mais les conditions sont tellement extrêmes que c’est ingérable. Il décide alors de partir au bout de deux semaines.
Il croit s’en être tiré mais il réalise que le film pour bénéficier d’une diffusion à l’international doit avoir un réalisateur américain.
Les producteurs ont en fait tendu un piège à Cameron pour qu’il donne son nom à un navet
Il est hors de lui. Lorsqu’il voit le film dans la salle de montage il est horrifié, le film est une daube totale et une daube avec son nom… Il décide de modifier le montage, mais le prod refuse.
Cameron va alors pénétrer la nuit dans la salle de montage sans avoir l’autorisation pour modifier le montage et essayer de sauver ce qui peut l’être
Il passe de nombreuses nuits blanches avant de se faire griller par le prod qui le fout dehors. Cameron est mal, il cauchemarde, il a l’impression d’être tomber dans un engrenage implacable, inarrêtable, il tombe malade et alors qu’il délire à cause de la fièvre, il a une vision : celle d’un robot d’apparence humaine que l’on ne peut tuer sortant des flammes.
Le Terminator est créée
Avec sa femme, Gale Anne Hurd, il va utiliser tout les sous qu’ils ont réussi à obtenir de la vente de scénario (comme « Rambo II » et « Aliens ») que Cameron avait écrit.
Ils ont un petit budget et se lance dans la production de Terminator
Le film doit avoir dans le rôle titre Lance Henriksen que Cameron avait rencontré sur le tournage de Piranhas II. Mais voilà une star montante lit le scénario et souhaite interpréter le Terminator, cette star c’est Arnold Schwarzenegger. D’abord inquiet, car Cameron envisageait le Terminator comme une machine pouvant se dissimulé dans la foule avec un physique lambda, or ici Schwarzy est Mister Univers…
Cameron voit le potentiel commercial, Schwarzy est sorti avec succès de Conan le Barbare, ça peut pas faire de mal. Lance Henriksen jouera quand même dans le film mais le rôle de l’inspecteur de police. Tout semble parfait sauf que voilà, la suite de Conan va débuter…
Cameron est contraint d’attendre un an que Schwarzy ait terminé le tournage pour débuter celui de Terminator !
Le tournage se lance enfin, c’est un tournage en mode guérillero, pas d’autorisation, pas de budget pour la plupart des effets spéciaux, Cameron use de l’huile de coude pour boucler le tournage. Alors que le film est en montage, il va être contacté par un producteur. Ce producteur a lu le scénario de Cameron sur une suite d’Alien.
Il propose à Cameron de le réaliser. C’est un piège de nouveau.
Le premier Alien a été un énorme succès et personne ne souhaite se ramasser sur une suite. Cameron n’a rien à perdre et c’est son scénario, il est confiant. Mais voilà, plusieurs problèmes se présentent de nouveau à lui :
- premier problème sa femme n’est pas à la prod exécutive, les producteurs d’Alien n’en veulent pas.
- deuxième problème les producteurs ne veulent pas non plus de Sigourney Weaver pour la suite.
- dernier problème il va devoir aller tourner en Angleterre, et il se souvient de son expérience en Italie, retourner en Europe ne l’enthousiasme pas.
Cameron va alors taper sur la table et faire des coups de bluff et va réussir à imposer sa femme Gale Anne Hurd à la prod executive et va réussir à faire revenir Sigourney dans le film. Il intègre dans la foulée son ami Lance Henriksen et son pote Michael Biehn qui jouait Kyle Reese dans Terminator ainsi que Bill Paxton.
Le tournage sera extrêmement difficile
Cameron aux yeux de l’équipe anglaise n’est personne, un petit jeune aux dents longues tout au plus. Terminator n’est pas encore sorti et Aliens est la suite d’Alien réalisé par un britannique, Ridley Scott. Alors voir ce ricain débouler dans le studio anglais est très mal vu par les techniciens britanniques qui sont aussi des vieux de la vieille, qui exigent leur pause réglementaire pour le thé et qui n’apprécient pas les méthodes novatrices de Cameron.
C’est grâce au soutien de sa femme, de ses comédiens et notamment de Sigourney Weaver, et à sa détermination d’acier qu’il va parvenir à boucler Aliens
Terminator sort et est un succès planétaire suivi d’Aliens qui campe Cameron comme le réalisateur à suivre
Cameron ne cessera de repousser les limites des budgets et des prouesses techniques au cours de ses prochains films.
Il est à ce jour le réalisateur dont ses films ont rapportés le plus dans l’histoire du cinéma
Titanic ayant été le premier pendant des années et il a été battu par un autre film de Cameron, Avatar. Ce qui fait que les 2 films ayant rapportés le plus d’argent dans toute l’histoire du cinéma à travers le monde sont deux films de James Cameron !
Pour en savoir plus sur ce qui a motivé James Cameron à faire des films cliquez sur le lien !
Bilan
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Voilà un article qui me donne une bonne motivation ! Merci !